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Pensées [I]
prose [ ]
fragment

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par [h.p.sebastian ]

2009-10-05  |     | 



Il m`est difficile d`écrire sur quelque chose si inaccessible pour moi et en même temps pour ceux qui se trouvent autour de moi. Pourquoi ? Tu te demanderas ou cette question tu vas me la poser parce que c`est moi le seul qui peux te donner des informations. Eh bien, voilà la réponse qui tu aimes beaucoup, mais tu dois savoir que je ne dis aucun mot supplémentaire : ceux qui n`ont pas eu jusqu`à maintenant la curiosité à en penser, seulement quand le temps leur permet cette satisfaction (`penser` est vraiment l`une des satisfactions qu`un simple citoyen peut avoir), quelles sont les possibilités par lesquelles celui-ci pourrait pénétrer dans le subconscient parfois individuel, parfois collectif, aux hommes avec des anneaux de plomb à cause des insomnies, aux êtres infirmes rompus d`une grande pâte à modeler, qui forme, contre nôtre désir malade, des taches de sang bleu sur les yeux d`un Dieu crucifié, par un geste inconnu de la main gauche, sur un rocher solitaire au milieu de la mer.

Ecrire un livre sur des choses pareilles, les uns les pourraient nommer, et ils ne devraient pas critiqués pour cela, mon cher lecteur, les folies ou les mots diaboliques jetés dans des formes les plus onctueuses sur la feuille de papier d`un individu, il n`y a pas de question que cette personne peut être un écrivain plein de talent et d`obsessions, qu`il hait du fond de son cœur le monde dans lequel il est né et je donne ma parole pour cette chose. Plus que son propre moi. Plus que son être malade du temps passé. Bien, pour voir que je ne te mens pas je continuerai mon histoire, seulement pour le plaisir du discours narratif, que ce que je vais écrire ne signifie qu`un approchement de ce que Dieu nous a promis dans le premier jour de la Genèse, et toi, mon cher, tu n`a pas le droit à croire que le premier jour est le dernier. Non, non, le dernier jour est celle quand tu sens que quelque chose qui est en toi se rompt et court, apparemment, l`ombre qui t`appartient, se cachant dans un lieu que tu ne connais que par l`ouï. Et ce qui nous a promis dans le premier jour c`était un ciel bleu, une terre aux extrémités rondes, une bête de la forêt, un homme tombé du temps de la mémoire collective, une lutte continue pour démontrer pour quelle raison existe la vie loin de monde des anges sans ailes.

Mais dans ce roman-inédit il s`agit d`autre chose (j`ai oublié de te dire qu`il s`agit, au moins au niveau de projet de mes pensées, d`un roman. Ne t`effraie pas, il n`y a rien de grave, il y a seulement l`inverse d`une réflexion, tu sais bien, c`est comme chez Cioran ou dans les écritures d`autres personnages que tu vas mettre en valeur dans les pages qu`elles vont suivre. Tu diras Jacques, et moi, je ne m`opposerai, je te soutiendrai dans tout ce que tu vas faire), et toi, seulement toi, mon cher lecteur, parce que tu as le droit à comprendre le but commun de mes écritures, tu remarqueras sans doute qu`il s`agit d`un essai, discret, par la multitude des idées exprimées, de redéfinir d`une manière subtile et de styliser par la force inconnue de l`art de notre condition des mortels. Peut-être tu me regarderas comme un point fixe, en même temps l`être qui vit en nous tombe comme l`automne infini des patriarches sur nos corps épuisés. C`est-à-dire avec le poids d`un cercueil des souffrances d`Adam.

On ressent cette condition triste des êtres infirmes comme un approchement du monde des anges efflanqués et en même temps, tu ne dois pas oublier cela mon cher, comme un éloignement malade de la mort sainte parmi les globes de cristal qui vont naître les futures ombres qui se cachent en nous et dans nos pensées. Mélancolique état des papillons apathiques nous semble d`être, plus ou moins, un essai du double qui se trouve en nous. On meurt pour pouvoir naître des oiseaux bleus ! On meurt des oiseaux bleus pour nous redéfinir papillons. On naît pour apprendre, et combien de choses on doit apprendre ! – tout le temps on apprend comment on articule le destin comment celui qui nous a crées ou peut-être seulement on rêve ce qui en effet n`existe que dans le monde des ténèbres! Une ombre comme une araignée (je crois que le dramaturge qui travaille pour RFI ne se fâchera contre moi que j`emprunte cette idée, mais, sincère, elle m`a fait beaucoup de plaisir), sur mes yeux droits et gauches qui plaignent quand je tombe en genoux. Je dirai, (je fais cette chose seulement pour toi, pour mieux comprendre le but de l`écriture que je viens de faire), que je me prie comme un bon chrétien au bûcher qui brûle les poumons du ciel. Non, pas du tout.

Maintenant, quand je me trouve devant la feuille du papier blanche, une peur presque malade essaie de m`arrêter à commencer quelque chose que j`aurais dû écrit depuis longtemps, à l`époque où la terre était une nuit épaisse et pleine du brouillard, on pouvait découper sur cette toile-là d`araignée géant avec des vocaux et des consonnes manquées de sons, des amples mélodies funèbres !, et la nuit était une terre sans extrémités.

Le livre que je viens d`écrire est, peut-être, un affront que j`apporte au monde contemporaine ou un appel vers un publique sans société, comme disait un cadre universitaire et le directeur d`une maison d`édition dans l`un de ces livres fameux, dans la définition de laquelle s`encadre ces non ombres du monde infini. Tout le monde doit comprendre, pour toujours, que le livre qui est en train de prendre une forme entre les extrémités du feuille de papier (maintenant je reste a ma place au bureau et donne une forme ronde aux lettres et aux syllabes et en même temps aux mots inconnus) est un désir fol qui naît à l`intérieur comme un rêve. Il y a quelque chose qui vient de mon âme qui ne peut pas être pénétré par les rayons de la lumière sainte. Mais je vis avec l`espoir que ce livre ne va constituer qu`un moment d`une grande intensité…la redécouverte d`un propre moi dans le destin des jumeaux. Je pourrais dire qu`il s`agit, bien qu`il m`en ait si difficile, d`une fine et subtile rencontre avec ton moi (Qui peut être ce personnage ? Moi, qui vient d`écrire ces bêtises sur une feuille de papier blanche ou Toi, mon cher lecteur fidèle ?) dans un espace de la géométrie sans point et sans cercle, connue seulement par les deux titans du monde intérieur – Moi (l`écrivain sans talent qui écrit dans le moment où tu fais n`importe qu`elle pour comprendre cette information sans point commun et qui ne t`intéresses pas du tout !) et Toi (mon cher lecteur) – nous deux que Dieux a donné une forme et nous a offert au ciel qui se trouve devant l`enfer, au gouffre plein d`amour coupable et de la haine en même temps par la force de la raison pure et de la passion pour le beau. Je vois dans ce livre un possible voyage vers la connaissance des anges grâce à la mémoire et aussi à la vie qui se cache dans une pierre, si on considère la raison comme l`expression la plus haute par laquelle le cœur bat comme une amphore, dans la trace bleue de la mer, aux portes de l`Univers. Je crois qu`elles sont les portes de l`Enfer de Dante :

`Nous sommes tous sur un bateau des fous
On rame sans confiance
Vers les portes de bronze de l`enfer de Dante
On parle de nous au présent
Nous nous souvenons ce jour-là...
Je crois qu`il s`agissait ...c`est pas possible d`être justement...non ! il n`a pas été le jour des souffrances noires
On a décidé que tous doivent partir à la recherche dans dieu
Dont on ne savait qu`il est né dans l`exil (mon cher lecteur tu ne crois pas que je veuille copier dans une manière ou d`autre l`écrivain Prix Goncourt !)
On parlait de nous comme des condamnés
Que le ciel bleu a perdus
Parmi les neiges géantes du cercle de feu du pacifique

Nous sommes tous sur un bateau des fous
On raconte l`un à l`autre des histoires au présent
On rame sans confiance vers les portes d`argent de l`enfer de Dante
Le vent s`arrête dans ce dernier cercle
On regarde le rocher en marbre bien usé né de la mer
Comme une trace de sang de l`enfance de laquelle nous lie (toi, tu sais mon cher, de quoi s`agit-t-il ?) le passé

Nous sommes tous sur un bateau des fous
On rame sans confiance vers le dieu qui n`est pas exilé à tomes mais entre les rochers qui sont nés de la mer comme la tour de Babel
On rame avec l`espoir qu`on le rencontrera par la chute dans le temps (cher Emil Cioran ne te fâche contre moi !)
Quand les portes d`or de l`enfer de Dante ouvriront comme les boîtes de pandore
En jetant dans le jeu des lumières les visages des anges blonds
Sur les ailes desquels pleuvra avec des sphères en verre la nuit courte de la séparation`.









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